Née au cœur de l’Afrique, Karine Chaudé est bercée depuis son enfance par la matière, les formes et les couleurs qui caractérisent ce continent, auquel s’ajoute l’omniprésence d’un monde animal où l’Homme se projette encore aujourd’hui.
Riche de cet héritage, Karine Chaudé a voulu m’exprimer dans cet archétype récurrent de personnage mi-homme, mi-animal. En réalité, pour elle, Homme et Animalité ne s’opposent pas… mieux, ils sont liés !
C’est en regardant les œuvres d’Alberto Giacometti comme “Skeletal” ou “L’homme qui marche”, que l’esquisse de mes personnages lui est apparue peu à peu… Une œuvre intitulée “la Cage” m’a plus particulièrement renforcée dans l’idée qu’un lien se créé entre la sculpture et l’espace.
Calder à sa manière, associant la transparence des volumes, la légèreté dans ses mobiles, lui inspire un chemin où la sculpture peut se libérer de son socle. C’est la voie sur laquelle Karine Chaudé souhaite avancer et conduire toutes ses créations présentes et à venir.